C'était au premier rang. J'étais assise sur ce banc délavé auquel il en émanait une certaine odeur d'usure. Tant d'âmes égarées semblaient s'y être mêlées. Tant de cœurs semblaient s'y être déversés. Et parmi les ruissèlements étouffés, persistaient une mélodie. Et à l’unisson de cette mélodie, des mots, des mots qui désormais se mélangeaient à mes pensées. Mes larmes se posèrent à leur tour près de ces inconnus. A cet instant, je n'étais pas si différente de ces étrangers : nous connaissions tous la souffrance. Ce trait de désespoir qui prolifère telle la peste, vous oppresse et brule jusqu'aux tréfonds de vos entrailles. Les yeux fermés, les notes me traversaient, et s'imprégnaient de mes tourments.
vendredi 14 janvier 2011
That's just the way it is
dimanche 9 janvier 2011
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